Il est un cours d’eau qui résiste encore à l’assaut des projets immobiliers, du béton, des pollutions en tout genre, de l’assèchement. Un parcours aux portes de la ville, où la nature est encore reine. Un sentier qui longe les lotissements, les routes, d’où l’on peut observer des traces de sangliers, d’où l’on entend le chant des oiseaux, sans nuisances.
Les pluies du week-end dernier m’ont laissé penser à des conditions de pêche optimales sur ce secteur. J’ai décidé d’y conduire Mr M., pour un beau moment d’échange et de partage.
Nous avons donc sorti une canne au coup, un seau, une boite d’asticots. La pêche débuta, en toute simplicité.
Après avoir amorcé le secteur, les touches s’enchainèrent rapidement. D’abord un vairon, puis un gardon, puis cinq. Un moment plus tard, il était temps de remettre nos nombreuses prises à l’eau.
Nous avons ensuite changé de secteur, essayant différents postes. Le soleil nous réchauffait déjà, la douce lumière se faisant plus présente.
En fin de matinée, la nature nous offrit quelques beaux cadeaux : le vol d’un martin pêcheur, l’envol d’un geai des chênes, puis cet écureuil, venu se désaltérer presque à nos pieds avant de repartir vers d’autres acrobaties.
Sur le dernier poste, Mr M. essaya quelques passages. Soudain, une grosse touche, le flotteur s’enfonça, un tour à gauche, puis à droite, avant de partir au large, et… poisson décroché ! La ligne n’a pas cassé, malgré ce départ très vif d’une probable carpe. De quoi laisser vagabonder notre imagination…
Objectifs atteints en tout cas pour cette belle matinée de pêche : des poissons, de la convivialité, des moments toujours trop rares et précieux, et de beaux souvenirs…
On se retrouvera Mr M., pour s’en créer de nouveau…
Merci, et à bientôt au bord de l’eau…